Pour un Saint-Laurent bien vivant, ne jetons rien dedans !
Portrait de la problématique
Le Saint-Laurent est l'un des endroits les plus riches et diversifiés en Amérique du Nord. Il est composé d'une grande variété d'habitats côtiers et marins qui offrent abri et nourriture pour de nombreuses espèces de poissons, d'invertébrés, d'oiseaux et de mammifères marins. Ces animaux doivent partager leur milieu de vie avec l'humain qui est présent le long des berges du Saint-Laurent et plus au large lorsqu'il pratique des activités de pêche et de navigation. Cette présence humaine a des impacts sur la survie de plusieurs espèces marines. En plus de polluer le milieu marin par différents produits chimiques et par le bruit que font les moteurs des bateaux, nous produisons et rejetons une grande variété de déchets solides. Une bonne partie de ces déchets se retrouve sur les rivages du Saint-Laurent, flotte dans l'eau ou coulent dans les fonds marins. Ces déchets portent le nom de débris marins et sont souvent constitués de matière plastique et synthétique.
Globalement, les débris marins sont devenus depuis ces dernières années un problème de pollution majeur affectant non seulement le Saint-Laurent mais aussi tous les océans du globe. Ils flottent en mer dans toutes les régions du monde de l'équateur aux régions polaires. Ils se retrouvent sur les fonds marins dans les régions côtières et finissent leur voyage sur de nombreuses plages autant près des villes que sur de lointaines îles inhabitées. De grandes concentrations de déchets marins se retrouvent dans les couloirs de navigation, les zones de pêche et les zones où les grands courants marins se rencontrent. En plus de rendre nos plages moins attrayantes, les débris marins représentent un danger pour les humains de même que pour les bateaux de pêche et de plaisance. Ils causent aussi de nombreuses blessures et parfois même la mort chez plusieurs espèces marines telles que les tortues, les baleines, les phoques, les oiseaux et les poissons qui s'y empêtrent ou les avalent.